WINTZENHEIM. JAZ
Alfred Schnetz : Parcours professionnel
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WINTZENHEIM. JAZAlfred Schnetz : Parcours professionnel |
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Je suis né le 25 octobre 1944 au 28 rue du Général Freytag à Marckolsheim 67390
ETUDES
Ecole
primaire de Marckolsheim jusqu’en 1954,
puis mon père a été muté à la centrale EDF de Vincey
dans les Vosges, ou mes parents ont déménagé.
En
1956 Je suis rentré à
l’Ecole Nationale Professionnelle d’Epinal en sixième technique comme
interne.
J’ai
effectué toutes mes études à l’ E.N.P.
(indus pour les initiés) comme interne jusqu’en terminale et suis sorti
Major de promo en
1963.
Diplômes
obtenus : Cap dessinateur, Baccalauréat Technique.
Diplôme des élèves brevetés des E.N.P. spécialité Mécaniques Industrielles.
En
1963 je suis rentré à Strasbourg
au Lycée Technique Nationalisé en
section BTS Fabrications Mécaniques.
Brevet de
Technicien Supérieur que j’ai obtenu en
1965.
J'ai effectué le service militaire de novembre 1965 à février 1967 dans l’Aviation de Reconnaissance à la BA 124 Strasbourg Air.
Je suis
rentré à la Société Alsacienne de Précision « SAP » le 20 mars 1967
Tout
d’abord comme dessinateur projeteur en machines automatiques spéciales
Avec comme
chef Monsieur RACCA responsable du service.
Le travail consistait à repérer dans les ateliers les postes où le travail était pénible, long, fastidieux et où souvent la qualité des pièces n'était pas toujours à la hauteur.
Nous
devions alors concevoir, faire réaliser, mettre au point une machine automatique
faisant les mêmes travaux avec moins de main d’œuvre, et avec plus de fiabilité.
Réalisations : Machine à assembler
les plaquettes électroniques
Machine à usiner les boitiers formica des pendules
Machine à assembler les balanciers
Machine à équilibrer les balanciers.
Pendant
cette période, en cours du soir au CNAM
de Colmar, j’ai passé avec succès un certificat de Mathématiques Générales.
Puis en
1971 je fus nommé
Coordonnateur d’un Cabinet extérieur appelé
WOFAC qui avait été chargé de la réorganisation de l’atelier
d’outillage managé par monsieur KUNNEMANN.
Dans cet
atelier travaillaient environ soixante professionnels hautement qualifiés
Mon travail
consistait à superviser les gammes d’usinage des pièces, de quantifier les
opérations, d’effectuer des relevés, dans le but final d’élaborer un système
simple devant permettre de calculer les temps prévisionnels alloués à la
réalisation et au montage des pièces et outils.
Ainsi que
d’assurer la formation des personnes chargées d’utiliser ce système de calcul.
A cette
époque la production de JAZ était divisée en trois grands secteurs
- la
Fabrication Mécanique managée par Mons.
FRANCHEL
- le Montage
managé par Mons. POULIGNY
- le Service
Contrôle Qualité managé par Mons. BARD
En 1972 je
suis passé cadre en position en devenant l’adjoint du chef de
Fabrication des ateliers Mécaniques.
Sous la
responsabilité de Mons FRANCHEL se trouvaient :
L’atelier de menuiserie
Le décolletage
Belloni
L’atelier de presses à emboutir
Helschger
L’atelier de traitement de surfaces
Roth
L’atelier de polissage
Roth
L’atelier de peinture
Bertolluti
L’atelier des petites machines
Seigneur
L’atelier de pré-assemblage
Siebert
L’atelier d’outillage
Kunnemann
L’atelier de réparations mécaniques et électriques
Rosaire
Tous ces
ateliers occupaient entre 350 et 400 personnes (intérimaires
inclus)
Lors de
certains processus, notamment pour la passivation, le décapage, les traitements
de surfaces, le chromage etc, nous étions amenés à utiliser des produits
dangereux.
Après
rinçage des pièces traitées, les eaux chargées de ces produits devaient
impérativement être neutralisées avant d’être évacuées dans le circuit normal.
Pour cela,
l’entreprise était équipée de trois piscines carrelées pour leurs traitements.
L’une pour
les eaux acides, une autre pour les eaux basiques, et une troisième pour les
eaux courantes.
La neutralisation de ces eaux était
pilotée séparément par un automate " suisse " qui contrôlait en continu
leur qualité.
Lorsque
l’automate détectait une anomalie, c’était le branle-bas de combat aussi bien de
jour comme de nuit, même le week-end ou les jours fériés.
Cette
qualité était particulièrement surveillée, et des poissons étaient parfois
élevés dans les eaux rejetées pour attester de leur bonne neutralité.
Les
produits dangereux étaient eux emportés dans des citernes spécifiques pour être
traités par des entreprises spécialisées.
Début
1976, en remplacement de monsieur
MOSBACH appelé à remplacer rapidement une personne du siège à Paris, j’ai été
nommé :
Responsable du service
Ordonnancement, Lancement
Ce service
coiffait également la Réception, le Cartonnage, les Magasins de consommables, le
Magasin central de pièces détachées. Soit au total
28 personnes.
Après 10
ans dans la mécanique, je me suis retrouvé dans la gestion.
Je devais
manager des personnes très qualifiées dont certaines avaient 20 ans de plus que
moi et qui connaissaient mieux que quiconque toutes les ficelles de la
logistique interne.
Pour ma
formation, cela m’a demandé un investissement personnel très important.
Pendant
cette période, le système de gestion de production informatisé et qui
fonctionnait à l’aide de cartes perforées, a été remplacé par le système
MAPICS élaboré par IBM
Anecdote :
Au début 1981, suite à une chute en
skis, j’ai eu la jambe plâtrée. Je fus donc dans l’impossibilité de me rendre au
travail qui n’était pourtant qu’à quelques centaines de mètres.
Nous étions juste en plein
transfert de l’ancien système vers le nouveau.
Pendant
quatre semaines, une personne m’apportait journellement des listings à mon
domicile afin que je puisse vérifier la cohérence des symboles, la concordance
des nomenclatures et des autres données entre le nouveau système et l’ancien.
Cette
personne ramenait quotidiennement à l’usine les listings expurgés des Bugs pour
prise en compte. Tout cela afin de ne pas retarder la date du transfert.
Le système
MAPICS est par la suite devenu le
système de gestion production de l’ensemble du groupe.
En outre,
j’ai été de 1974 jusqu’à mon départ
délégué des cadres au Comité d’Entreprise.
Je suis
resté en fonction jusqu’en 1983, date
à laquelle j’ai été approché par un chasseur de têtes.
J’ai quitté JAZ le 12 mai 1983 pour aller chez GARRETT, fabricant de turbocompresseurs à Thaon-les-Vosges comme Responsable Logistique.
WINTZENHEIM 2 cour Langweil de 1968 à 1985
Naissance
d’un fils EMMANUEL le 8 octobre 1972
Naissance
d’une fille
AUDREY le 5 octobre 1975
Déménagement à EPINAL rue des cités Tschupp en octobre 1985
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