WINTZENHEIM. JAZ

JAZ : le Buzzer des réveils 


JAZ et le nouveau Buzzer (sonnerie)

Lorsque les réveils JAZ étaient d’un encombrement important, le système de sonnerie n’était pas une source de difficultés. Mais avec la miniaturisation des modèles il a fallu étudier une nouvelle sonnerie.
JAZ a trouvé en Forêt-Noire un « Géo-trouve tout » qui vendait le brevet d’un petit Vibreur qui semblait nous convenir.
Après analyse du produit, visite des ateliers de fabrication, traduction de tous les documents du brevet (bien sûr tous en allemand) et les tractations diverses, la mise au point a démarrée.
Le système consistait en une plaquette électronique sur laquelle était soudés un transistor, deux résistances et un condensateur.
Un pivot en fer doux serti sur la plaquette servait de noyau à une bobine en fils de cuivre elle-même reliée par soudure à la plaquette.
Le tout étant coiffé d’un capot en polystyrène cristal dans lequel une lamelle portant un aimant permanent était rivée.
C’est la vibration de cette lamelle qui engendrait le bruit.
Le capot lui-même était collé sur la plaquette, et servait d’amplificateur.
Le tout mesurait environ 40 mm de long, 12 mm de large et 20 mm de haut.
La fréquence de vibration pour être bien perçue par l’oreille humaine, devait se situer entre 800 et 1500 Hertz.
Sans jamais oublier la préoccupation principale de la profession : l’autonomie de la pile, pour être fiable.

Buzzer ayant équipé les réveils JAZ à partir de 1976.

Pour fiabiliser ce vibreur et le rendre conforme au standard « JAZ », nous avons dû réaliser un nouvel outil de découpage et repassage de la lamelle vibrante.
Passer toutes les lamelles dans une ébavureuse à pierres afin d’éliminer les moindres bavures. Celle-ci raidissaient la lamelle et changeaient la fréquence.
Ainsi qu’un tout nouveau moule pour l’injection les capots plastiques.
Acheter une machine à souder à la vague.
C’est seulement après que les résultats sont devenus moins erratiques.
La mise au point fut laborieuse ; avec un nombre impressionnant d’heures d’écoute au sonomètre dans une chambre sourde.
Le dépouillement et l’analyse des résultats eux aussi furent longs, le temps de sérier les différents critères et de comprendre leurs impacts sur le produit fini.
C’est comme cela que nous avons découvert que la prise des colles cyanoacrylates était sensible à l’humidité ambiante ! Ce que le fabricant lui-même ignorait à l’époque.
Une fois fiabilisé, ce « buzzer » est devenu le standard pour des milliers de réveils de la marque.

Source : Alfred SCHNETZ, 2025

MICRIC nouveauté du catalogue 1976 avec sonnerie par moduleur buzzer (snooze)


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